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Les semis de fin Janvier ou début FÉVRIER (NOUVELLE LUNE)

 

Légende : S semis     R récolte     ● 2 jours avant la Nouvelle Lune     ○ Pleine lune

En plaque de culture :

- Laitue Express                         S à mars           R avril à mai

 

Notes culturales sur ces légumes (par Jean-Martin Fortier, Jean-Paul Thorez et Christian Boué)[1]

  • Laitue (composée)

Manger de la salade est une habitude quotidienne dans de nombreuses familles. C’est une culture qui pousse vite, qui donne beaucoup de rendement par surface et qui n’est pas compliquée. Par contre, elle exige beaucoup de suivi lorsque l’objectif est d’en récolter chaque semaine.

Dans ce cas, on peut planifier une succession de semis à 15 jours d’intervalle et choisir, pour chaque semis, deux cultivars à durée de croissance différente (par exemple, 45 et 52 jours). On peut démarrer plusieurs plaques de culture en même temps et prévoir toujours un peu plus que nécessaire, pour parer aux imprévus, telle une mauvaise germination ou la perte de jeunes plantules à la transplantation. Implanter la laitue par transplantation est le meilleur moyen d’assurer une densité optimale, mais également d’éliminer la prolifération des mauvaises herbes.

Avec la laitue, le plus grand défi est d’éviter que deux semis soient prêts en même temps. Il faut donc bien planifier le calendrier de production et surtout, le respecter.

En ce qui concerne l’entretien, il faut savoir que la laitue est très sensible au manque d’eau, qui la rend amère.

Certaines années, l’apparition de mildiou peut faire perdre plusieurs semis. Mais il ne s’agit pas d’un problème récurrent.

La réussite de la culture de la laitue tient principalement à une teneur suffisante du sol en humus (3 à 5 % minimum à l’analyse) et au choix d’une variété adaptée à la saison. Semis en poquets. Éclaircir en laissant un plant par poquet, au stade 3-4 feuilles.

Arroser régulièrement.

FERTILISATION : Culture peu exigeante

NOMBRE DE SEMIS AU PRINTEMPS : 2 à 7 semis, de février à août

 

Achats en vue des semis

Plaques de culture de 54 alvéoles et terrines (magasin Point vert)

Terreau lombricompost de fumier de cheval (Beaurion Terreau, voir site internet)

Sang et Corne Solabiol (magasin Point vert)

Neudorff Terra Preta® (magasin Point vert)

Bactériosol® (magasin Point vert)  

SEMIS

Épinard : À la Nouvelle Lune de fin janvier ou début février

          Pour hâter la levée, faire tremper la semence pendant 24 heures à 3 jours dans de l’eau tiède.

Semis de laitue : 3 jours après la nouvelle lune de fin janvier ou début février

  1. Sécher rapidement sur un tissu absorbant les graines de laitue mise à tremper avant de semer.
  2. Remplir de terreau de lombricompost de fumier de cheval une plaque de culture de 54 alvéoles posée sur une terrine que l’on remplit également suffisamment avec ce terreau pour que le fond de la plaque de culture vienne se poser en contact avec ce terreau.
  3. Épandre en surface l’amendement (un engrais azoté à base de sang desséché ou/et de corne broyée) sur le terreau contenu dans chaque alvéole et l’incorporer  au terreau en mélangeant avec le doigt.
  4. Semer les graines (6 graines de laitues en poquet par alvéole) à une profondeur d’un demi–centimètre.
  5. Épandre en surface la Terra Preta contenant des micro-organismes efficaces (respecter les doses préconisées) sur le terreau contenu dans chaque alvéole.
  6. Placer la plaque de culture reposant sur la terrine à l’intérieur, près d’une fenêtre exposée au sud et sous un double néon.
  7. Arroser régulièrement.

 

Comment exposer les semis (par Joseph Chauffrey)

Les semis précoces doivent être réalisés avec discernement une fois pris en compte les besoins physiologiques en lumière et en chaleur des variétés concernées. Chaque légume a par exemple une température germinative minimale propre, qu’il convient de maintenir pour permettre la levée. Pour la germination, le navet se contente de 4 à 5°C !

Notons par ailleurs que semer avec 1 mois d’avance ne signifie pas récolter avec 1 mois d’avance. Les premiers semis doivent généralement composer avec une terre froide, des températures basses et des jours relativement courts facteurs limitant considérablement la croissance du végétal.

Les semis sont placés devant une fenêtre exposée plein sud et sous un néon, la luminosité naturelle étant insuffisante pour éviter le phénomène d’étiolement. Les jeunes plants restent ainsi au chaud.

Disposer les plaques de culture à l’exposition directe d’une porte-fenêtre ou d’une fenêtre, afin de faire bénéficier les jeunes pousses de la meilleure luminosité possible. Privilégier donc d’une manière générale la lumière à la chaleur. Malgré cette bonne luminosité, on constate que certaines plantules ont tendance à s’étioler. Faire systématiquement pousser les premiers semis de fin d’hiver, réalisés de fin janvier à début avril, au chaud dans la maison et sous un double néon (lumière blanche de 4 000 kelvins pour l’un, de 6 000 pour l’autre), afin de compenser le manque de lumière intérieure et la courte durée du jour à cette période de l’année.         

LEXIQUE (par Joseph Chauffrey)

S’étioler : se dit généralement d’une jeune plantule qui devient grêle et dont la tige blanchit et s’allonge par manque de lumière. Les semis réalisés en intérieur s’étiolent souvent fragilisant la plante pour le repiquage.

Légumes primeurs : légumes généralement récoltés au printemps, avant leur complète maturité. Carottes, navets, petits pois, etc. peuvent arriver dans notre assiette dès le mois de mai. Ils se distinguent des légumes de garde par leur chair riche en eau et leur texture tendre et douce. [2]

LEXIQUE (par Jean-Martin Fortier)

Étiolée : Se dit d’une plante qui a manqué de lumière et qui, pour compenser, a cherché à pousser en hauteur. Les plantules étiolées sont donc anormalement allongées, mais aussi décolorées et moins vigoureuses. [3]

 

[1] JEAN-MARTIN FORTIER, Le jardinier-maraîcher, Manuel d’agriculture biologique sur petite surface, Éd.  Écosociété. JEAN-PAUL THOREZ ET CHRISTIAN BOUÉ,  Le guide Terre vivante du potager bio, Cultiver, soigner, conserver, Éd. Terre vivante.

[2] JOSEPH CHAUFFREY, Mon petit jardin en permaculture, Durable, esthétique et productif !, Éd. Terre vivante.

[3] JEAN-MARTIN FORTIER, Le jardinier-maraîcher, Manuel d’agriculture biologique sur petite surface, Éd.  Écosociété.

 

 

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