L’apport du numérique à la correction

Au service de la politique éducative numérique du ministère de l’éducation nationale, le Centre National d’enseignement à distance a doté ses correcteurs d’un ordinateur prêté par le Centre. Ces correcteurs disposent également d’une imprimante-scanner et de plus en plus souvent d’une connexion internet très haut débit. Ils suivent actuellement des formations à la correction électronique.

Pour beaucoup, ils ont l’habitude de développer un système de fiches (cf. les exemples de fiches réalisées pour un devoir de quatrième en mathématiques, pages suivantes), qu’ils peuvent personnaliser en les joignant à chaque copie avec leurs conseils de travail et des corrigés individuels comportant des commentaires très détaillés. Ils pourraient indiquer, pour chaque question à retravailler, les compétences en jeu, en précisant les exercices du cours à refaire et les méthodes à comprendre et retenir. En face, ils pourraient faire figurer les paragraphes correspondants de la leçon (définitions,…) à connaître par cœur et à réciter dans les devoirs. Leurs conseils méthodologiques permettraient au jeune de s’organiser.

Les enseignants correcteurs pourraient proposer des pistes de remédiation par un traitement de chaque erreur et indiqueraient le détail de la démarche à mettre en œuvre pour faire l’exercice, en commentant chaque étape et en expliquant comment distinguer deux notions proches, en mettant en relief avec les logiciels à leur disposition les éléments importants de la démarche que l’élève tentait de rédiger, etc. Ils aideraient ainsi les collégiens à s’approprier le contenu du cours.

De cette façon, l’élève pourrait apprendre de ses erreurs sans se décourager et s’appuyer sur ses atouts pour progresser. Ce qui importe dans l’évaluation, c’est de voir la progression du jeune. Étymologiquement, évaluer, c’est donner de la valeur.