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Un projet pour la France, l’Europe et le monde

 Relancer l'emploi de toute urgence

Promouvons les réussites de la France, dans l’Union Européenne et à travers le monde, en particulier en Afrique, grâce à l’enseignement à distance (CNED) et en s’appuyant sur l’expérience de terrain d’associations comme le CCFD-Terre solidaire. La France pourrait donner l’exemple avec la méthode de maraîchage bio permaculturel, dite méthode de la Ferme du Bec Hellouin (pilote en France et dans le monde), mise au point par Charles et Perrine Hervé-Gruyer, la culture de blés anciens et le " pain santé" du semencier-paysan-meunier-boulanger Roland Feuillas, les découvertes récentes dans le domaine de la santé, en lien avec la nourriture, du docteur Michel de Lorgeril et du professeur Henri Joyeux, les cantines 100 % bio et locales de Mouans-Sartoux, Barjac, la ferme urbaine du collège Pierre Mendès-France de Paris, etc.

a) en aidant nos enfants (en particulier les jeunes des quartiers difficiles et tous ceux issus de l’immigration), à retrouver confiance en leurs capacités, à donner un sens à leur vie et à s’insérer dans la société française et le monde du travail en leur offrant une éducation bienveillante, qui les conduise à la bienveillance à l'égard d'eux-mêmes, à l’écoute de l’autre, à la tolérance, reposant sur le passage de la cantine d’une école maternelle ou primaire, d’un collège, voire d’un lycée en bio et sur l’apprentissage du maraîchage bio permaculturel et de l’élevage de petits animaux (des poules par exemple),

b) en adoptant le régime méditerranéen à base de produits bio, locaux, de saison et frais récoltés, avec des menus proposant chaque jour un choix de plats différents, y compris végétariens, dans les cantines scolaires (en particulier dans les zones d'éducation prioritaires pour favoriser l’intégration à la société française des jeunes des quartiers difficiles et de tous ceux issus de l’immigration), les restaurants universitaires, les hôpitaux, les maisons de retraite, les prisons, les cantines publiques et l'Armée. Incluons une formation à la nutrition et à la cuisine méditerranéenne dans les programmes scolaires.

La France pourrait emboîter le pas au gouvernement danois qui a pris des initiatives pour rendre le Danemark plus « bio » (30 janvier 2015), en se fixant les objectifs les plus ambitieux de l'Occident (the West), voire « les plus ambitieux du monde », et lancer le mouvement dans l’Union européenne avec l’aide de ce pays. Un plan en 67 points a été mis en place au Danemark : « Økologiplan Danmark » (Plan Écologie Danemark), qui se concentre fortement sur la transformation d'un secteur public plus biologique, en renforçant la coopération entre les municipalités, les régions et les ministères. Le gouvernement danois s’est engagé, entre autres choses, à mettre plus de produits biologiques sur le menu des cantines, des hôpitaux et des garderies (les institutions publiques de la nation servent environ 800 000 repas chaque jour).

L'objectif gouvernemental est de doubler la quantité de terres consacrées à l'agriculture biologique en 2020 par rapport à 2007, en accélérant la conversion à l'agriculture biologique. Le gouvernement renforce donc à la fois le développement et la conversion, et travaille avec des formes de propriétés et des modèles opérationnels alternatifs (alternative ownership and operation model). Bien que le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche soient responsables du plan, d'autres ministères se sont engagés à faire leur part du travail.

Le ministère de la Défense, par exemple, s'est engagé à accroître la quantité d'aliments biologiques et sains servis dans ses bases (environ 1 100 tonnes de nourriture sont servies dans les cantines de la Défense chaque année).

Le ministère de l'Education s'est également engagé à « renforcer la conscience écologique des jeunes ». Il veut améliorer la sensibilisation des enfants et des jeunes à l'écologie, en enseignant l'agriculture et la production biologique dans les sciences naturelles comme dans la nouvelle matière intitulée connaissance de la nourriture (in the new subject of food knowledge).

Le gouvernement a engagé pour ce plan un total de 400 millions de couronnes (60,8 millions de dollars) pour 5 627 235 habitants (2014).

Protéger nos Agriculteurs

En France en particulier, le monde rural est en très grande difficulté. En 25 ans, 2 exploitations agricoles sur 3 ont disparu. Il en reste aujourd'hui à peine 500 000, sur lesquelles travaillent un million de personnes. L'agriculture est un atout unique pour la France. Il faut protéger et réformer l'agriculture française. L’agriculture biologique peut nourrir 9 milliards de personnes, voire davantage.

Viser l’écologie intégrale

Promouvoir une politique familiale ambitieuse en France et dans toute l’Union Européenne

Alors que le faible taux de natalité de l’Europe et sa baisse en France, malgré la place en tête de notre pays, devient un sujet crucial, la politique familiale mise en place par le passé en France, qui visait trois objectifs : la compensation du coût des enfants, la lutte contre la pauvreté, la stabilité financière de la branche famille de la Sécurité sociale, est une autre réussite dont la France pourrait à nouveau faire une priorité et qu’elle pourrait partager avec ses partenaires européens.

Les parents ont besoin de sécurité et qu’on leur donne confiance en l’avenir. En France, la politique familiale repose sur le principe de la solidarité : chacun cotise selon ses revenus et reçoit selon ses besoins. En 2009, les dépenses de la France relevant des politiques familiales hors école maternelle (prestations familiales, remboursement des frais de maternité, part familiale du revenu minimum, allocations logement, quotient familial,…) étaient estimées à 100 milliards d’euros, plaçant la France loin devant le Danemark, la Finlande ou même l’Allemagne.

La France et l’union Européenne pourrait prendre des mesures qui favorisent la conciliation de la vie familiale et professionnelle des femmes et faire jouer aux services d’accueil de la petite enfance, dispositifs que la France et les pays scandinaves contrairement à l’Europe du Sud et l’Allemagne, ont développé de longue date et qui ont un réel impact sur la natalité, un rôle majeur pour leur permettre de concrétiser le désir d’enfant des parents. En France, la scolarisation des enfants de 3 à 6 ans permet aux femmes de continuer à travailler. Le congé parental, les modes de garde et l’école dite maternelle, gratuite pour tous, le travail à temps partiel des mères ont permis de concilier vie familiale-vie professionnelle, alors que la scolarisation obligatoire était toujours fixée à 6 ans. La plupart des services – crèches, cantines scolaires (supprimées en Allemagne), centres de loisirs – sont financés par les parents en fonction d’un barème qui tient compte de leurs revenus. Il existe également une aide aux vacances. Le principe antérieur des allocations familiales était celui de l’universalité : donner à toutes les familles la même chose, quel que soit leur revenu.

Le rôle des rythmes scolaires, l’importance du dimanche chômé, temps par excellence de la famille, et la nécessité d’un cadre pour l’épanouissement de l’enfant conditionnent également la réussite de la politique familiale.

Ne laisser personne de côté en se préoccupant en premier lieu des plus pauvres, de leur assurer un toit et une formation pour les amener à subvenir à leurs besoins, et des plus fragiles (personnes porteuses de handicaps, personnes âgées, malades, etc.) de la conception à la fin de vie, ce qui signifie ne pas avoir recours aux manipulations génétiques, à la PMA, la GPA, l'avortement, l'euthanasie, au suicide assisté, etc., mais privilégier la vie et la mort naturelles, pour cela développer par exemple les soins palliatifs.

Recherche volontaire(s) pour changer le monde

Comme l’enseigne la logothérapie, note Viktor Fankl, trois avenues principales peuvent nous révéler le sens de la vie.

La première consiste à accomplir une œuvre ou une bonne action.

La deuxième consiste à connaître et aimer quelque chose ou quelqu’un.

La troisième avenue qui mène au sens de la vie est encore plus importante, car elle peut permettre à la victime impuissante d’une situation désespérée de se dépasser et de se transformer. Elle peut métamorphoser en triomphe une tragédie personnelle.

Pierre Rabhi rappelle la fable qui suit : Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Le colibri le regarde droit dans les yeux et lui répond : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Aux dires de Pierre Rabhi, nous avons besoin, toutes et tous, de devenir des colibris afin de changer la donne de notre époque. Le germe du changement est présent en beaucoup d’entre nous. Il semble important de souligner cette énergie et de l’aider à se développer.

Matthieu Ricard rappelle la phrase « Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n’ayons corrigé en nous. » qu’a écrite Etty Hillesum dans son journal. Nous sommes le monde. Nous changer revient donc déjà à changer une partie du monde, certes infime mais existante et importante. De plus, nous sommes la partie du monde sur laquelle nous avons l’influence la plus directe. L’astrophysicien Hubert Reeves dit que la pollution n’est pas un gros problème… mais six milliards de petits problèmes. Il est possible de mettre en œuvre au moins six milliards de petites solutions : le changement est à notre portée. Gandhi a dit : « Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. »

Les petits pas sont indispensables à tout grand changement et permettent aussi de ne pas se décourager devant l’ampleur de la tâche. Comme le dit Confucius : « Celui qui déplace la montagne commence par enlever les petites pierres. » Pour trouver le courage de se mettre en marche, il nous faut peut-être apprendre à agir en étant conscients de l’importance même de chacun de nos actes et à les apprécier pour ce qu’ils sont, pour leur intention et sans être obsédés par leurs résultats qui ne dépendent pas uniquement de nous, et ne se produisent pas toujours dans l’immédiat.

Le changement est contagieux. Lorsque nous modifions nos comportements et que nous décidons de mettre un peu plus de cohérence dans nos vies, cela a un effet sur nous mais également au-delà : nous influençons notre entourage direct ainsi que chacune des personnes avec lesquelles nous interagissons. Nous ne sommes pas séparés ; prendre soin de la nature, des autres et de nous-mêmes, c’est prendre soin de la vie.

Linda Bedouet rapporte sa propre expérience : « En mon for intérieur, je n’étais pas heureuse. J’étais plus perturbée que les gens qui m’entouraient à cette époque par les injustices sociales, les attaques faites à la faune, la flore, la pollution qui semblait contaminer toute la biosphère. J’étais révoltée, indignée mais mes prises de paroles n’étaient pas écoutées.

J’avais pourtant un terrible besoin d’agir. Entamer [une formation en permaculture] m’a permis de rencontrer d’autres personnes partageant mes questionnements et agissant enfin. Cela m’a sortie du microcosme dans lequel je vivais et m’a terriblement remise en question.

Ce fut le départ de ma quête de sens, intérieure et personnelle, qui s’est enrichie progressivement des rencontres telles que celles de Charles et Perrine Hervé-Gruyer, de personnages inspirants tels que Pierre Rabhi ou Nicolas Hulot qui m’a tant fait rêver et sensibilisée sur les beautés de la nature.

Chacun trouvera les sources d’inspiration qui le nourriront et l’aideront à trouver au fond de lui ce à quoi il est réellement destiné, une fois le lâcher prise entamé, le renoncement du superflu, l’acceptation que l’on doit évoluer. Ceci peut se faire en s’appuyant sur ses rêves d’enfant, nos capacités dévoilées ou cachées, notre moteur intérieur.

Ainsi, ma quête m’a fait me rappeler à quel point j’aimais les animaux, les végétaux, les insectes et le parfum des fleurs, que j’étais capable de rester en admiration, en contemplation devant un arbre pendant de longs moments, que j’aimais terriblement cuisiner, faire pousser, récolter et que cela, je le savais depuis mon enfance.

On peut changer, évoluer, se retrouver à tout âge, il « suffit » de le décider et d’avancer sur le chemin de la quête intérieure. Il est primordial de faire ce pour quoi nous sommes faits, de s’écouter et de trouver sa voie. »

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